Le métier de footballeur professionnel revient à être payé pour jouer au football. De plus en plus de jeunes garçons et filles souhaitent en devenir un et avoir un jour la chance d’embrasser une carrière au plus haut niveau. Cet engouement s’explique en grande partie par l’attrait de l’argent. Les salaires mirobolants des meilleurs joueurs au monde font rêver.
Table of Contents
Quels sont les déterminants du salaire d’un joueur de football ?
Plusieurs facteurs peuvent influer sur le salaire d’un footballeur professionnel. Ainsi, il n’est pas rare que les écarts soient colossaux, même entre coéquipiers. Le premier déterminant demeure la performance sportive. Pour preuve, les plus gros salaires dans le monde du football sont les quelques superstars internationales reconnues pour leur talent et leur leadership. Leur apport sur le terrain est largement supérieur à la moyenne.
Outre la performance sportive, la valeur marketing et l’image tiennent une place prépondérante. La notoriété d’un joueur lui permet généralement de négocier un contrat plus élevé et d’une durée plus courte. À part ces facteurs liés directement à la personne du footballeur, la surenchère inflationniste des droits de retransmission télé influence également les niveaux des salaires dans chaque ligue de compétition.
Les niveaux de rémunération sont-ils hétérogènes à l’échelle mondiale ?
Sans la moindre surprise, les niveaux de rémunération à l’échelle mondiale ne sont pas hétérogènes. Si des joueurs phares, comme Lionel Messi, Neymar et Christiano Ronaldo, sont rémunérés à plusieurs millions d’euros par mois, près de la moitié des footballeurs professionnels dans le monde touchent moins de 1 000 euros par mois. Tel est le résultat d’une étude menée par la Fifpro en 2016. Depuis, la situation n’a pas beaucoup évolué.
Un écart aussi abyssal s’explique par le fait que le football professionnel ne se limite pas aux 5 grands championnats européens constitués de l’Espagne, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie et la France. S’ils représentent la catégorie privilégiée, il existe des championnats émergents (MLS, la Chine, etc.) qui rémunèrent moins bien, et des championnats mineurs (Europe de l’Est, Afrique et Amérique du Sud) qui paient très peu leurs joueurs.
Qu’en est-il des niveaux de rémunération à l’échelle d’un championnat ?
À l’heure actuelle, la Premier league anglaise est le championnat qui propose le salaire annuel moyen par club le plus attractif. Il s’élève à 3 124 980 euros. Elle est suivie par la Bundesliga allemande avec 1 871 846 euros, la Liga espagnole avec 1 518 638 euros et la Serie A italienne avec 1 418 727 euros. Des 5 grands championnats européens, la Ligue 1 française est celle qui offre le salaire annuel moyen par club le plus faible avec 1 220 509 euros.
Un joueur professionnel qui évolue dans un effectif pro en Ligue 1 touche en moyenne 880 000 euros bruts par an, soit environ 73 000 euros bruts par mois. Cependant, cette moyenne cache toujours des écarts importants. À titre d’exemple, le salaire moyen d’un footballeur à Amiens n’est que de 15 000 euros bruts par mois, quand celui du PSG s’élève à 750 000 euros bruts par mois. Les salaires dans les divisions inférieures sont encore plus faibles.
Les niveaux de salaires disparates favorisent-ils les matchs truqués en football ?
Les matchs truqués en football sont une réalité depuis de nombreuses années. Dans la majorité des cas, ce sont des joueurs à la carrière modeste, mal payés ou proches de la retraite qui sont sollicités par les organisateurs par l’intermédiaire d’anciens joueurs. S’ils acceptent, ils touchent un premier paiement en liquide avant le match, puis un deuxième versement après en fonction du résultat final. Pour en savoir plus, visitez ce site. Pour information, le trucage de match est répréhensible par la loi. Les malfaiteurs (organisateurs et joueurs) s’exposent à des peines d’emprisonnement. En général, les trucages de match de football sont orchestrés depuis le continent asiatique.