Je viens d’apprendre une nouvelle qui secoue le monde du football : Diego Simeone vient de prolonger son aventure avec l’Atletico Madrid jusqu’en 2027. Cette annonce confirme l’attachement indéfectible entre le technicien argentin et le club madrilène où il officie depuis décembre 2011. Ce qui retient particulièrement mon attention, c’est la restructuration de son contrat. L’homme au salaire le plus élevé parmi tous les entraîneurs de la planète a accepté une réduction substantielle de ses émoluments. Voyons ensemble ce que cela implique pour son classement parmi les managers les mieux rémunérés du circuit.
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Un palmarès exceptionnel : les chiffres qui font de Simeone une légende de l’Atletico
Quand j’analyse la trajectoire de Simeone à Madrid, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le technicien argentin a dirigé pas moins de 642 matchs avec les Colchoneros, pulvérisant le record précédemment détenu par Luis Aragones (612). Son bilan est impressionnant avec 380 victoires pour seulement 18% de défaites. La collection de trophées remportés sous sa houlette comprend deux titres en Liga (2013/14 et 2020/21), une Coupe du Roi (2013), deux Ligues Europa (2012 et 2018), deux Supercoupes d’Europe (2012, 2018) et une Supercoupe d’Espagne (2014).
Je suis particulièrement marqué par les deux finales de Ligue des champions atteintes en 2014 et 2016, témoignant de la capacité de Simeone à rivaliser avec les géants européens. Sa longévité dans un milieu où les coaches changent au moindre faux pas constitue une anomalie fascinante dans le football moderne. Sa tactique défensive rigoureuse est devenue l’identité même de l’Atletico.
La révision à la baisse de son salaire record : les détails de sa nouvelle rémunération
Je vous dévoile les chiffres qui font tourner les têtes : Simeone percevait jusqu’à présent 35 millions d’euros annuels, soit 2,92 millions mensuels. Cette rémunération le plaçait largement en tête des entraîneurs les mieux payés au monde. Sa prolongation s’accompagne d’une réduction salariale d’environ 30%. Son revenu net passerait ainsi de 16,5 millions d’euros par an à un montant inférieur non encore officialisé.
Période | Salaire annuel brut | Salaire mensuel | Salaire net estimé |
---|---|---|---|
Avant prolongation | 35 millions € | 2,92 millions € | 16,5 millions € |
Après prolongation (2027) | ≈ 24,5 millions € | ≈ 2,04 millions € | ≈ 11,5 millions € |
Cette décision semble refléter la volonté du coach de s’adapter au contexte économique actuel du club. J’y vois un geste fort qui témoigne de son attachement aux valeurs des Colchoneros, au-delà des considérations financières.
Top 10 : le classement actualisé des entraîneurs de club les mieux payés en 2023/2024
Même avec cette réduction, je constate que Simeone reste parmi l’élite des managers les mieux rémunérés. Voici le classement actualisé des tacticiens qui perçoivent les plus gros salaires :
Rang | Entraîneur | Club | Salaire annuel |
---|---|---|---|
1 | Diego Simeone | Atlético Madrid | ≈ 24,5 millions € |
2 | Pep Guardiola | Manchester City | 23,5 millions € |
3 | Jürgen Klopp | Liverpool | 18,8 millions € |
4 | Steven Gerrard | Al-Ettifaq | 17,8 millions € |
5 | Maximilliano Allegri | Juventus | 14 millions € |
Cette réduction pourrait permettre à Guardiola de se rapprocher considérablement du sommet, voire de prendre la première place selon l’ampleur exacte de la baisse acceptée par l’Argentin. Les performances récentes de Simeone continuent de justifier sa position privilégiée dans cette hiérarchie salariale.
La domination de la Premier League face aux salaires des entraîneurs internationaux
La prédominance des clubs anglais
Je remarque que le championnat anglais continue d’être le terrain de jeu des entraîneurs les mieux payés. Quatre techniciens exerçant en Premier League figurent dans ce top 10 : Guardiola, Klopp, Pochettino et Ten Hag. La puissance financière des droits TV britanniques combinée à des propriétaires aux poches profondes explique cette domination. Le Real Madrid avec Ancelotti et Barcelone avec Xavi maintiennent la Liga dans cette élite, tandis que la Saudi Pro League fait une entrée remarquée avec Steven Gerrard.
Les salaires plus modestes des sélectionneurs
Quand je compare ces montants avec ceux des sélectionneurs nationaux, l’écart est saisissant. Hans-Dieter Flick avec l’Allemagne arrive en tête avec « seulement » 6,5 millions d’euros annuels, suivi par Gareth Southgate (Angleterre) à 5,8 millions. Les fédérations nationales ne disposent pas des mêmes ressources que les clubs détenus par de puissants fonds d’investissement. Didier Deschamps, malgré son palmarès mondial impressionnant avec les Bleus, ne perçoit que 3,8 millions par an.
Je constate que cette prolongation de Simeone, même avec une réduction salariale, confirme son statut d’exception dans l’univers du football. Un entraîneur capable de façonner l’identité d’un club sur plus d’une décennie mérite peut-être bien sa place au sommet de cette pyramide financière.