Le monde du sport automobile est en effervescence depuis l’annonce du « transfert du siècle ». Je vous parle bien sûr de l’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari pour la saison 2025. Ce bouleversement dans le paddock de la Formule 1 fait couler beaucoup d’encre, notamment concernant les aspects financiers. Le septuple champion du monde s’apprête à quitter Mercedes après une décennie couronnée de succès pour rejoindre la mythique écurie de Maranello. Vous vous demandez certainement combien va toucher le pilote britannique ? Je vous dévoile tout sur les émoluments exceptionnels qui attendent Hamilton chez la Scuderia.
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Un salaire stratosphérique qui fait exploser la masse salariale de Ferrari
La rémunération de base négociée par Hamilton chez Ferrari atteint des sommets vertigineux. Selon mes informations, son contrat avec l’écurie italienne lui garantit entre 50 et 60 millions d’euros annuels. Forbes va même plus loin en évoquant un accord global de 120 millions d’euros sur deux ans, avec une option permettant de prolonger jusqu’en 2027.
Certaines sources spécialisées dans le monde de la course automobile mentionnent des chiffres encore plus impressionnants, allant jusqu’à 80 millions d’euros par saison. Ce qui est certain, c’est que cette arrivée représente un investissement colossal pour Ferrari. Je constate que la différence est sidérante quand on compare avec les émoluments de Carlos Sainz, que Hamilton remplacera. L’Espagnol ne touchait « que » 11 millions d’euros par saison, soit cinq fois moins que ce que percevra le Britannique.
Impact financier pour la Scuderia
Ferrari a clairement fait sauter la banque pour s’offrir les services du champion. Cette augmentation massive des dépenses salariales témoigne des ambitions retrouvées de l’écurie de Maranello. Je vois dans ce choix une stratégie claire : miser sur l’expérience d’un pilote multi-titré pour renouer avec la victoire en championnat.
Les bonus et revenus additionnels d’Hamilton : au-delà du salaire de base
En Formule 1, la structure de rémunération des pilotes va bien au-delà du salaire fixe. Les primes de performance constituent une part significative des revenus totaux. Pour un pilote du calibre d’Hamilton, ces bonus pourraient faire grimper ses gains annuels jusqu’à 100 millions d’euros en incluant ses contrats de sponsoring personnels.
Le système de primes en F1 fonctionne selon plusieurs critères :
- Prime par victoire en Grand Prix (pouvant atteindre plusieurs millions)
- Bonus pour chaque podium obtenu
- Primes liées au classement final au championnat des pilotes
- Bonus pour le titre de champion du monde
- Primes liées aux performances collectives de l’écurie au championnat des constructeurs
Je peux vous citer l’exemple frappant de Lando Norris qui illustre parfaitement l’importance de ces primes. En 2024, ses revenus ont triplé, passant de 11 à 33 millions d’euros, principalement grâce à ses excellentes performances en course.
Classement des pilotes les mieux payés : Hamilton vs Verstappen, le duel des salaires
Le transfert d’Hamilton rebat complètement les cartes du classement des pilotes les mieux rémunérés du paddock. Avec ses 50 à 60 millions d’euros annuels, le Britannique se place parmi l’élite financière de la grille, aux côtés de Max Verstappen.
Le triple champion du monde néerlandais touche actuellement 57 millions d’euros de salaire de base chez Red Bull, montant qui peut grimper jusqu’à 70 millions avec les bonus liés à ses performances. Je remarque que Charles Leclerc, futur coéquipier d’Hamilton chez Ferrari, perçoit environ 25 à 33 millions d’euros par an, primes comprises.
L’écart salarial entre ces grands pilotes et le reste de la grille est saisissant. La plupart des autres pilotes du championnat touchent entre 2 et 15 millions d’euros, ce qui reste considérable mais très loin des sommets atteints par les deux superstars que sont Hamilton et Verstappen.
Ferrari, un nouveau défi sportif et financier pour Hamilton
En rejoignant la Scuderia, le pilote britannique se lance dans l’un des plus grands défis de sa carrière. L’écurie italienne n’a plus remporté de titre depuis 2007 avec Kimi Räikkönen au championnat des pilotes, et 2008 pour le championnat des constructeurs.
Je constate que cet investissement financier massif témoigne des ambitions retrouvées de Ferrari. Pour Hamilton, quitter l’écurie de Brackley après tant d’années représente un pari risqué mais potentiellement historique. En cas de succès avec la Scuderia, il deviendrait le pilote le plus titré de l’histoire avec un huitième championnat du monde.
Les attentes seront immenses sur ses épaules en 2025. Avec un tel salaire, les résultats devront être au rendez-vous dès sa première saison. Le duo qu’il formera avec Leclerc sera scruté à la loupe par tous les observateurs du sport auto, tant sur le plan des performances que de la dynamique d’équipe.
