Les plus gros salaires des joueurs de Ligue 2 : le top 10 en France

Équipe de football en rang sur un terrain de nuit

Je scrute régulièrement les revenus des sportifs professionnels et je reste toujours impressionné par les écarts de rémunération, même au sein d’une même division. Le football français représente un cas d’étude particulièrement révélateur, avec des disparités salariales marquées jusqu’en deuxième division. Bien que moins médiatisée que la Ligue 1, la Ligue 2 abrite des joueurs aux émoluments significatifs, notamment dans les clubs récemment relégués de l’élite. Aujourd’hui, je vous dévoile le classement des footballeurs les mieux payés du championnat, analyse les facteurs influençant ces rémunérations et compare ces chiffres avec d’autres divisions. Plongeons dans cette réalité économique du ballon rond hexagonal selon les données les plus récentes.

Top 10 des salaires en Ligue 2 : qui sont les joueurs les mieux payés ?

Quand on observe les plus grosses rémunérations du championnat, un nom se démarque clairement en tête : Gaëtan Charbonnier, l’attaquant de l’AS Saint-Étienne, qui perçoit mensuellement 100 000 € brut. Derrière lui, Adrien Hunou d’Angers complète le podium avec 75 000 € mensuels, suivi de Nicolas De Préville évoluant à Troyes qui touche 70 000 € par mois.

Position Joueur Club Salaire mensuel Valeur marchande
1 Gaëtan Charbonnier ASSE 100 000 € 500 000 €
2 Adrien Hunou Angers 75 000 € 2,5 millions €
3 Nicolas De Préville Troyes 70 000 € 500 000 €
4 Loïs Diony Angers 70 000 € 900 000 €
5 Yoann Barbet Bordeaux 70 000 € 1,8 millions €
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Une enquête plus récente de L’Équipe publiée en mars 2024 révèle que Danylo Ignatenko serait désormais le footballeur le mieux rémunéré chez les Girondins avec 80 000 € mensuels, devançant Alberth Elis (67 000 €). Cette domination des clubs comme Bordeaux, Saint-Étienne, Angers et Troyes dans ce classement n’est pas anodine : tous sont d’anciens pensionnaires de l’élite avec des structures financières encore solides.

Le salaire moyen d’un joueur de Ligue 2 : réalité et disparités

Si le top 10 affiche des revenus impressionnants, la réalité générale est bien différente. La rémunération moyenne d’un footballeur professionnel en Ligue 2 atteint approximativement 15 000 € brut mensuels, soit près de 180 000 € annuels. Ce montant représente seulement un huitième du salaire moyen en Ligue 1, estimé à 130 000 € par mois.

Les écarts entre les équipes sont considérables. À Saint-Étienne, les joueurs perçoivent en moyenne plus de 20 000 € mensuels, soit le double de la moyenne habituelle du championnat (8 000 à 10 000 €). Le fossé devient vertigineux quand on compare le joueur le mieux payé d’US Concarneau, touchant 6 500 € par mois, au buteur stéphanois Charbonnier et ses 100 000 € mensuels. Cette disparité illustre parfaitement les différences d’attractivité et de moyens entre les clubs ambitieux et ceux luttant pour leur maintien.

Les budgets des clubs de Ligue 2 : impact sur les politiques salariales

Les poids lourds économiques du championnat

L’analyse des budgets pour la saison 2022-2023 révèle des écarts considérables entre les équipes. Bordeaux domine le classement financier avec 42 millions d’euros, suivi par Angers (33 millions) et Saint-Étienne (27 millions). Ces ressources supérieures permettent naturellement d’offrir des contrats plus avantageux aux talents de l’effectif.

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À l’opposé, US Concarneau fonctionne avec à peine 6 millions d’euros, soit sept fois moins que les Girondins. Pau FC, Quevilly-Rouen, FC Annecy et Rodez complètent ce groupe aux moyens limités avec environ 8 millions d’euros chacun. Ces restrictions budgétaires contraignent inévitablement leur masse salariale et leur capacité à attirer ou retenir des joueurs expérimentés.

Club Budget (millions €) Salaire joueur le mieux payé
Bordeaux 42 80 000 € (Ignatenko)
Angers 33 75 000 € (Hunou)
Saint-Étienne 27 100 000 € (Charbonnier)
Paris FC 24 Non communiqué
US Concarneau 6 6 500 €

Facteurs déterminants du salaire d’un footballeur en Ligue 2

Plusieurs éléments influencent directement les revenus d’un joueur évoluant dans cette division. L’expérience accumulée au plus haut niveau national ou international constitue un argument de poids dans les négociations. Un footballeur ayant évolué en Ligue 1 ou dans un championnat étranger reconnu bénéficiera généralement d’une valorisation salariale supérieure.

La performance individuelle joue également un rôle crucial. Un attaquant efficace devant le but ou un milieu créatif multipliant les passes décisives justifie naturellement une rémunération plus conséquente. La valeur marchande estimée sur le marché des transferts influence directement le montant proposé, comme l’illustre Adrien Hunou avec une estimation à 2,5 millions d’euros.

Les résultats collectifs et les ambitions du club conditionnent aussi fortement la politique salariale. Un effectif visant la remontée immédiate en élite bénéficiera d’investissements plus importants qu’une équipe cherchant simplement à se maintenir.

Composition de la rémunération des joueurs professionnels

  1. Salaire fixe mensuel garanti par contrat – Représente la base de la rémunération
  2. Primes de match – Variables selon les titularisations, victoires ou matchs nuls
  3. Primes de performance individuelle – Liées aux buts, passes décisives ou cleansheets
  4. Primes collectives – Associées au classement, maintien ou promotion
  5. Revenus complémentaires – Sponsoring personnel pour les joueurs les plus médiatisés
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Les footballeurs professionnels sont considérés comme salariés et peuvent être soumis à des taux d’imposition atteignant 45% de leurs revenus en France. Cette fiscalité explique parfois certains départs vers des championnats étrangers fiscalement plus avantageux, même si ce phénomène reste moins marqué en Ligue 2 qu’au niveau supérieur.

Comparaison avec les autres divisions : l’écart salarial dans le football français

La structure pyramidale du football français se reflète parfaitement dans l’échelle des salaires. L’écart entre la Ligue 1 et la Ligue 2 est particulièrement spectaculaire, avec une moyenne de 130 000 € mensuels dans l’élite contre seulement 15 000 € en deuxième division. Cette moyenne en Ligue 1 est par contre fortement influencée par les émoluments exceptionnels versés par le Paris Saint-Germain à ses stars internationales.

En descendant dans la hiérarchie, les différences s’accentuent encore davantage. En National, troisième échelon du football hexagonal, les contrats deviennent semi-professionnels, tandis qu’en National 2, la moyenne tombe à 2 160 € bruts mensuels. Ces disparités expliquent pourquoi une promotion ou une relégation représente un enjeu économique majeur pour les clubs et leurs effectifs.

La composition des équipes joue également un rôle dans cette répartition financière. Sur les 523 joueurs répartis dans les 20 clubs de Ligue 2, 38,6% sont des internationaux étrangers, souvent attirés par des propositions salariales plus avantageuses que dans leurs championnats d’origine, bien que restant inférieures aux standards de l’élite française.

Hugo