Dans le monde de l’esport et des compétitions de League of Legends, un nom résonne plus que tous les autres : Faker. Je m’intéresse depuis longtemps aux revenus des personnalités et je dois reconnaître que Lee « Faker » Sang-hyeok est un cas intéressant. Quintuple champion du monde, surnommé le « Démon Roi Immortel », il est considéré comme le GOAT (Greatest Of All Time) de LoL. Sa fidélité exceptionnelle à T1 (anciennement SKT T1) depuis 2013 intrigue autant que son talent. Aujourd’hui, je vous propose de décrypter les chiffres impressionnants des contrats du midlaner le plus célèbre au monde et d’analyser ce qui fait de lui une anomalie financière dans l’univers compétitif des jeux vidéo.
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Les offres astronomiques refusées par Faker
Au fil de sa carrière, le prodige coréen a repoussé des propositions financières qui auraient fait tourner la tête de n’importe quel joueur professionnel. Je peux vous révéler que plusieurs équipes chinoises lui ont proposé des contrats dépassant les 10 millions de dollars avant l’instauration du salary cap en LPL. Plus impressionnant encore, selon le site The JoongAng, Lee Sang-hyeok aurait décliné une offre de 20 millions de dollars pour s’expatrier en Chine!
En 2022, le journaliste Alejandro Gomis de BLIX rapportait que FlyQuest avait tenté sa chance avec une proposition oscillant entre 3 et 5 millions de dollars. Team Liquid a également tenté un raid sur le midlaner légendaire avec une offre encore plus substantielle. Face à ces assauts, T1 s’est vu contraint de s’aligner sur ces montants pour conserver sa star.
Ces refus successifs témoignent d’un attachement profond à son pays et à sa structure. Contrairement à la tendance du mercato international dans l’esport compétitif, Faker privilégie la stabilité et l’héritage qu’il construit dans la région LCK. Cette fidélité rare dans l’écosystème des sports électroniques ajoute à sa légende et renforce son statut d’icône dans la culture coréenne du jeu vidéo.
Le contrat multi-millionnaire de Faker chez T1
Une rémunération exceptionnelle
Selon plusieurs sources spécialisées dans le secteur de l’esport, j’estime que le salaire annuel actuel de Faker avoisine les 5 millions de dollars. Les fuites relayées par différents médias situent sa rémunération entre 3,8 et 5,4 millions de dollars par an. Ces montants font de lui l’un des joueurs les mieux payés de toute l’industrie du gaming compétitif.
Pour contextualiser ces chiffres, je dois souligner que cette somme est particulièrement remarquable dans le contexte sud-coréen, où les joueurs professionnels touchent généralement des salaires bien inférieurs à ceux pratiqués en Chine ou en Amérique du Nord. T1 a donc consenti à un effort financier considérable pour conserver celui qui incarne l’âme de l’organisation.
Le paradoxe qui enchante ses fans? Malgré sa fortune impressionnante accumulée au fil des années, Faker est réputé pour son mode de vie frugal. Il vivrait comme une personne gagnant environ 30 000 dollars, préférant investir son temps dans l’amélioration de son niveau de jeu plutôt que dans des dépenses ostentatoires. Cette sobriété renforce l’image d’un compétiteur entièrement dévoué à sa passion et à l’excellence.
Comparaison des gains en tournois avec les autres légendes de l’esport
Si son contrat avec T1 lui assure des revenus colossaux, qu’en est-il de ses gains en compétition? D’après esportsearnings, le total des cashprizes remportés par Faker s’élève à environ 1,8 million de dollars. Un chiffre qui peut sembler modeste comparé à son statut légendaire dans l’univers des MOBA.
De manière similaire, je constate qu’il n’occupe que la 72ème place au classement mondial des gains en tournoi, loin derrière:
- Les champions de Dota 2 de l’équipe OG qui ont empoché entre 6 et 7 millions de dollars chacun
- Bugha, le prodige de Fortnite, qui a gagné des millions en quelques compétitions seulement
Malgré ce décalage apparent, Lee « Faker » Sang-hyeok reste le joueur coréen ayant amassé le plus de récompenses financières en compétition, avec plus de 1,35 million de dollars en tournois officiels. Cette différence s’explique principalement par la structure des récompenses dans League of Legends, moins généreuse que celle de Dota 2 par exemple.
Ces chiffres doivent être mis en perspective avec son palmarès exceptionnel dans l’histoire de l’esport mondial : cinq titres de champion du monde, dix sacres en LCK, plus de 950 matchs joués avec un taux de victoire vertigineux de 67,6%. Ajoutez à cela sa maîtrise de plus de 72 champions différents en midlane, et vous comprenez pourquoi sa valeur transcende largement le montant des chèques reçus lors des remises de trophées.
Je reste impressionné par la manière dont Faker a transformé son talent en véritable empire financier, tout en préservant une éthique de travail et des valeurs qui font de lui bien plus qu’un simple joueur fortuné de jeux vidéo.
