Je m’intéresse depuis longtemps aux revenus des personnalités qui font le buzz sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, je me penche sur un phénomène qui captive des millions de jeunes : Nasdas. Ce créateur de contenu perpignanais, de son vrai nom Nasser Sari, a conquis Snapchat avec ses vidéos généreuses et son charisme naturel. Avec plus de 6 millions d’abonnés sur cette plateforme et près d’un million sur Instagram, il s’est imposé comme l’un des influenceurs français les plus suivis. Mais ce qui attire particulièrement l’attention, ce sont ses revenus quotidiens qui donnent le vertige. Plongeons ensemble dans l’univers financier de cette star du réseau social qui génère chaque jour des sommes que beaucoup ne gagnent pas en un mois.
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Combien gagne Nasdas grâce à Snapchat ?
Les chiffres que Nasdas a lui-même révélés concernant ses revenus journaliers laissent pantois. Ce créateur de contenu affiche des gains quotidiens oscillant entre 7 000 et 41 000 dollars selon les jours. Dans le détail, il a partagé avoir empoché 27 727 dollars en une seule journée sur le réseau social, 7 800 dollars un autre jour, ou encore 15 300 dollars. Le 12 avril, il aurait même atteint 31 000 dollars de revenus en 24 heures seulement.
Ces sommes colossales proviennent principalement des publicités intégrées par Snapchat entre ses stories. En seulement trois semaines, il a généré environ 70 000 dollars grâce à ce système. Sa position dans la hiérarchie mondiale n’est pas anodine : Nasdas serait le neuvième créateur mondial en termes de monétisation sur cette plateforme. Mensuellement, l’influenceur estime percevoir au minimum 90 000 euros, avec des pics pouvant atteindre 430 000 euros lors des mois les plus fructueux.
L’ascension fulgurante de Nasdas
L’histoire de Nasser Sari est celle d’un succès improbable né dans l’un des quartiers les plus défavorisés de France. Originaire de Saint-Jacques à Perpignan, il s’est d’abord fait remarquer avec le Collectif des 12 en s’opposant à la destruction d’immeubles insalubres dans son quartier. Cette cause locale lui a permis de développer une audience initiale qui n’a cessé de croître depuis.
Ce qui a véritablement propulsé sa popularité, c’est sa marque de fabrique : la distribution spectaculaire d’argent à son entourage et à sa communauté. Ce geste, régulièrement mis en scène dans ses vidéos, a créé un engagement extraordinaire auprès des jeunes issus de milieux populaires qui s’identifient à son parcours. Au fil du temps, il a su transformer sa notoriété en véritable empire médiatique, capitalisant sur chaque contenu pour maximiser ses revenus issus du marketing digital.
Un modèle d’influence unique
Contrairement à d’autres influenceurs qui misent sur le lifestyle ou les produits de luxe, Nasdas a développé un style authentique qui résonne particulièrement auprès de son audience. Cette approche unique lui a permis de se distinguer dans un marché saturé et d’attirer l’attention de nombreuses marques cherchant à toucher les jeunes.
Les projets futurs et la gestion des revenus
Malgré son statut de millionnaire, Nasdas cultive une image de Robin des Bois moderne. Il affirme reverser environ 80% de ses gains aux habitants de son quartier natal. Pour illustrer cette générosité, il s’est filmé en train d’offrir 15 000 euros à ses abonnés. Plus surprenant encore, il a partagé les codes de sa carte bancaire, permettant à ses followers de faire des achats jusqu’à 250 euros.
À l’avenir, on peut imaginer que ce créateur de contenu cherchera à diversifier ses sources de revenus. Les partenariats avec des marques et les placements de produits constituent déjà une partie importante de son business model. Comme certains sportifs qui gèrent d’importants salaires comme Layvin Kurzawa, Nasdas devra réfléchir à des investissements pérennes pour faire fructifier son capital.
L’impact des impôts et des commissions sur le salaire de Nasdas
Derrière ces chiffres impressionnants se cache une réalité plus nuancée. Les revenus bruts de Nasdas subissent d’importantes ponctions :
- Près de 50% partent en impôts, comme pour tout contribuable à revenus élevés
- Son agence prélève une commission substantielle sur chaque partenariat
- Les frais de production de contenu et les dépenses liées à ses distributions d’argent
L’influenceur a lui-même expliqué qu’après ces différents prélèvements, il lui reste parfois environ 12 000 euros, ce qui reste considérable mais relativise l’ampleur des gains annoncés. En janvier 2023, il attendait le versement d’une somme de 500 000 euros, illustrant à la fois l’importance de ses revenus et les délais de paiement propres à ce secteur d’activité.
Cette situation soulève des questions sur la durabilité de son modèle de redistribution. Si la critique voit parfois dans ses actions une forme de « poverty porn », nombreux sont ceux qui saluent sa volonté de partager sa richesse avec ceux dont il est issu. Dans un monde où l’écart entre riches et pauvres ne cesse de se creuser, ce créateur de contenu issu des quartiers populaires offre un modèle alternatif qui, malgré les polémiques, suscite l’admiration de millions de jeunes à travers la France.
