Dans l’univers des médias français, je m’intéresse aujourd’hui à une question qui suscite souvent la curiosité du public : combien gagnent les stars qui présentent nos journaux télévisés ? Figure emblématique du paysage audiovisuel français, Laurent Delahousse trône chaque week-end sur le plateau du JT de France 2 depuis 2007. Longtemps gardée secrète, sa rémunération a récemment été dévoilée par plusieurs sources. Je vous propose de découvrir non seulement le salaire de ce présentateur vedette, mais aussi de le comparer à celui d’autres journalistes qui occupent nos écrans de télévision chaque jour.
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Le salaire mensuel de Laurent Delahousse : chiffres et estimations
Selon plusieurs médias, dont TPMP, Paris Match ou encore Télé 2 Semaines, Laurent Delahousse toucherait environ 15 000 euros mensuels pour présenter les éditions du week-end du journal télévisé de France 2. Ce montant représente un salaire annuel avoisinant les 180 000 euros. Ayant rejoint le service public en 2006, ce journaliste a pris les commandes du JT du week-end en 2007, poste qu’il occupe depuis avec un succès d’audience certain.
Ces chiffres, bien qu’impressionnants pour la plupart des Français, restent relativement modestes dans l’univers des présentateurs de journaux télévisés. Sa rémunération reflète à la fois son ancienneté sur la chaîne et sa popularité auprès du public. Je dois pourtant souligner que cette somme ne prend pas en compte ses revenus issus d’autres émissions qu’il anime parallèlement sur l’antenne de France 2.
Comparaison avec les salaires des autres présentateurs du service public
Au sein du service public, les écarts de rémunération entre présentateurs existent mais restent contenus. Élise Lucet, figure incontournable de l’investigation, gagnerait entre 10 000 et 12 000 euros mensuels. Sur France 3, la situation diffère sensiblement puisque les présentateurs des JT toucheraient environ 6 000 euros brut par mois.
Ces différences s’expliquent notamment par la notoriété, l’ancienneté et les audiences générées par chaque journaliste. Un facteur déterminant influence ces rémunérations : la présence d’un contrôleur d’État qui encadre strictement les salaires dans l’audiovisuel public. Comme l’a expliqué Nicolas Pernikoff sur le plateau de l’émission animée par Cyril Hanouna, les chaînes publiques ne peuvent pas rémunérer leurs collaborateurs aussi librement que le secteur privé. Cette tutelle ministérielle constitue un frein majeur à l’inflation des salaires que l’on observe sur d’autres chaînes.
Laurent Delahousse vs les stars de TF1 : un écart salarial considérable
L’écart se creuse significativement lorsqu’on compare les salaires des présentateurs du service public à ceux de TF1. Jean-Pierre Pernaut, avant sa retraite, percevait environ 50 000 euros mensuels pour son 13h. Anne-Claire Coudray, qui présente les éditions du week-end, gagnerait approximativement 30 000 euros par mois, tandis que Gilles Bouleau toucherait autour de 40 000 euros mensuels pour le 20h en semaine.
Les chiffres les plus impressionnants concernent les stars d’antan : Patrick Poivre d’Arvor aurait perçu environ 71 500 euros mensuels dans les années 2000. Quant à Claire Chazal, elle aurait été la présentatrice la mieux payée de l’histoire de la télévision française avec, selon Bernard Montiel, un salaire mensuel atteignant 120 000 euros !
Les salaires des présentateurs vedettes de TF1
- Claire Chazal : environ 120 000 euros mensuels
- Patrick Poivre d’Arvor : environ 71 500 euros mensuels
- Jean-Pierre Pernaut : environ 50 000 euros mensuels
- Gilles Bouleau : environ 40 000 euros mensuels
- Anne-Claire Coudray : environ 30 000 euros mensuels
Pourquoi une telle disparité entre chaînes publiques et privées ?
La différence salariale entre présentateurs des chaînes publiques et privées s’explique par plusieurs facteurs structurels. Le cas de Marie-Sophie Lacarrau illustre parfaitement cette réalité : ayant quitté France 2 pour reprendre les rênes du 13h de TF1 après le départ de Jean-Pierre Pernaut, elle a admis lors d’une interview avec Yann Barthès gagner « mieux » sa vie, tout en précisant n’avoir « même pas pensé au salaire » en acceptant ce poste.
Cette disparité trouve sa source dans les modèles économiques radicalement différents : les chaînes publiques sont financées principalement par la redevance alors que les chaînes privées vivent de la publicité. Sur M6, Xavier de Moulins toucherait environ 14 000 euros pour son « 19.45 », un montant proche de celui de Laurent Delahousse.
Les chaînes d’information continue affichent des grilles salariales plus modestes. Chez i-Télé, Laurence Ferrari gagnerait entre 10 000 et 15 000 euros, loin des 50 000 euros qu’elle percevait à TF1. Sur BFMTV, les journalistes verraient leurs salaires osciller entre 5 000 et 7 000 euros.
En définitive, si les présentateurs de JT bénéficient tous d’une rémunération confortable, l’écart reste considérable entre les stars de l’information du service public et leurs homologues des médias privés. Laurent Delahousse, avec ses 15 000 euros mensuels, se situe ainsi dans une position intermédiaire dans ce panorama des salaires de la télévision française.
