Louis Napoléon Bonaparte (1769-1821) est un général de l’armée devenu 1er consul en 1799, puis empereur des Français jusqu’en 1821. Cet illustre militaire et homme d’état est auteur d’écrits qui appartiennent aussi bien à la littérature, à la politique qu’à l’art de la guerre, notamment l’artillerie. On peut y tirer une kyrielle d’extraits. Mais, les meilleures citations de Napoléon se comprennent mieux lorsqu’elles sont placées dans leur contexte, ou presque.
Citations de Napoléon, homme de guerre
Napoléon est, avant tout, un soldat déterminé pour qui « l’armée, c’est la nation » ou encore « La première des vertus est le dévouement à la patrie ». Pour ce chef militaire, « Le ruban d’un ordre lie plus fortement que des chaînes d’or ».Ayant appris l’art du combat dès son plus jeune âge, il se montre un vaillant conquérant, ne lésinant pas sur les moyens pour atteindre son but.
Dans un discours donné en 1791 à Lyon, il estime que : « L’homme en naissant porte en lui des droits sur les fruits de la terre nécessaires à son existence ». Sept ans plus tard, soit le 21 juillet 1798, il affirme à ses hommes, ce qui suit. « Vous n’avez ni souliers, ni habits, ni chemises, presque pas de pain et nos magasins sont vides. Ceux de l’ennemi regorgent de tout. C’est à vous de les conquérir. Vous le voulez, vous le pouvez, partons !»
Et une fois sur le front de guerre, il ne rechigne pas à être en première ligne car pour lui « mourir n’est rien, mais vivre vaincu et sans gloire, c’est mourir tous les jours ». Son courage lui vaut la dévotion des grognards.
En fin stratège militaire, il sait prendre des initiatives nouvelles et changer de tactiques, même en plein combat, afin de surprendre l’adversaire en supériorité numérique. Pour lui, « l’art de la guerre consiste, avec une armée inférieure, à avoir plus de force que son ennemi sur le point qu’on attaque ou sur le point attaqué ».
Citations de Napoléon, homme d’état
De par sa bravoure militaire et ses qualités de communiquant et de rassembleur, Napoléon accède à la tête du premier consulat de France avant de devenir empereur des Français. Il fait alors montre d’une habileté administrative et d’une diplomatie exceptionnelle en étant convaincu que « en politique, une absurdité n’est pas une erreur » et que «la diplomatie est la police en grand costume ».
Il rétablit l’Église et le culte catholique en signant un concordat avec le pape Pie VII en 1801. Trois ans plus tard, ce dernier le consacre empereur à Notre-Dame de Paris. Il reconnaît humblement que : « Les peuples passent, les trônes s’écroulent, l’Église demeure ».
C’est aussi Napoléon qui confie : «Si vous ôtez la foi au peuple, vous n’avez que des voleurs de grand chemin ». Il ajoute : « Il y a une espèce de voleur que les lois ne recherchent pas et qui dérobe ce que les hommes ont de plus précieux : le temps ». Réussir est primordial pour Napoléon.
En 1805, il confie à son ministre de la Marine, l’amiral Decrès : « Pour moi, je n’ai qu’un besoin, celui de réussir ». On lui doit, entre autres, la promulgation du code civil le 21 mars 1804, l’affirmation de la liberté d’entreprise, l’introduction du livret de travail et la création de la Banque de France.
Il explique comment il s’y prend pour atteindre ses objectifs. « L’art d’être tantôt très audacieux et tantôt d’être très prudent est l’art de réussir ».